Le fait de ne pas comprendre les discussions des adultes.
De ne plus regarder midi les zouzous en rentrant de l'école le midi.
De ne plus aller dans le lit de ma mère le vendredi matin quand elle ne travaillait pas.
De ne plus préparer d'omelette le samedi soir avec mon père, quand ma mère rentrait tard.
Le fait de ne pas se prendre la tête pour des choses qui me paraissaient venir de loin.
La sensation que j'avais quand ma mère m'apportait un morceau de pain ou un morceau de chocolat,
quand elle pouvait venir me chercher à l'école.
Prendre un bon petit déjeuner préparé par mon père, sans avoir à me presser.
Ne pas être à la bourre le matin.
Ne pas avoir à prendre 1h pour se préparer, et s'occuper de choses qui me paraissaient inutiles.
Jouer à la maman et au papa.
Jouer à la poupée.
Jouer à la maîtresse.
De ne plus aller au monoprix pour faire les courses avec ma mère le mardi après-midi.
Ne plus aller au parc pour faire du vélo et du roller.
Ne plus jouer aux filles attrapent les garçons.
Ne plus demander aux garçons "Tu veux être mon amoureux ?" Pour qu'ils acceptent.
De ne plus attendre avec impatience des épisodes de Simsala Grimm qui passaient sur la 5.
Ne plus être contente de faire ses devoirs.
Faire des nuits blanches de 3 heures en allant dormir chez ma meilleure amie d'avant.
Aller chercher ma petite à soeur à la crèche avec mon papi.
Le cheval en bois qui était dans la grande maison de mon oncle.
Ne plus pleurer parce que ma mère me criait dessus.
Enfin bref je vais pas continuer parce que voilà.
C'était ma petite période nostalgie.
C'était bien l'enfance. Mais bon...
On grandit.