la beauté de l'Algérie


36° 42′ 00″ N 3° 13′ 00″ E / 36.7, 3.21667


الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية (ar)
ⵜⴰⴳⴷⵓⴷⴰ ⵜⴰⵎⴻⴳⴷⴰⵢⵜ ⵜⴰⵢⴻⵔⴼⴰⵏⵜ ⵜⴰⵤⴰⵢⵔⵉⵜ (ber)
République algérienne démocratique et populaire (fr)

(Drapeau de l'Algérie) (Armoiries de l'Algérie)

Devise nationale : En français: "Par le peuple et pour le peuple"[1]
En arabe: "بالشعب و للشعب"''


Langue officielle Arabe classique[2]

Le tamazight est langue nationale depuis 2002[3].

Capitale Alger
36°46' N, 03°03' E
Plus grande ville Alger
Forme de l’État République
- Président de la République
- Premier ministre Abdelaziz Bouteflika
Ahmed Ouyahia
Superficie
- Totale
- Eau (%) Classé 11e
2 381 741 km2
Chiffre inconnu. L'Algérie mise sur les stations de dessalement d'eau de mer
Population
- Totale (Janvier 2011)
- Densité Classé 35e
36 057 838(2) hab.
14,0 hab./km2
Indépendance
- Date De la France
5 juillet 1962
Gentilé Algérien, Algérienne
IDH (2010) 0,777[4] (élevé) (84e)
Monnaie Dinar algérien (DZD)
Fuseau horaire UTC +1
Hymne national Kassaman


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Notes: L'arabe algérien (ou darja) est la langue utilisée par la majorité de la population. Même si le français n'a pas de statut officiel, l'Algérie est le deuxième pays francophone au monde en termes de locuteurs[5].


L’Algérie, en forme longue la République algérienne démocratique et populaire abrégée en RADP, en arabe الجزائر, en tamazight Lezzayer, en tifinagh , est un État d’Afrique du Nord qui fait partie du Maghreb. Sa capitale, Alger, est située au nord, sur la côte méditerranéenne. Avec une superficie de 2 381 741 km², c'est le plus grand pays bordant la Méditerranée et le deuxième plus étendu d'Afrique et du monde arabe après le Soudan. Il partage des frontières terrestres au nord-est avec la Tunisie, à l'est avec la Libye, au sud avec le Niger et le Mali, au sud-ouest avec la Mauritanie et le territoire non autonome du Sahara occidental, et enfin à l’ouest avec le Maroc. Après 132 ans de colonisation française, l'Algérie obtient son indépendance le 5 juillet 1962 à l'issue d'une guerre longue et coûteuse .

L’Algérie est membre de l'Organisation des Nations unies (ONU), de l’Union africaine (UA) et de la Ligue des États arabes pratiquement depuis son indépendance, en 1962. Elle a intégré l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en 1969. En février 1989, l'Algérie a pris part, avec les autres États maghrébins, à la création de l'organisation de l’Union du Maghreb arabe (UMA). Le pays a également rejoint l'Union pour la Méditerranée en 2008.

La Constitution algérienne définit « l'islam, l’arabité et l’amazighité » comme « composantes fondamentales » de l'identité du peuple algérien et le pays comme « terre d’Islam, partie intégrante du Grand Maghreb, pays arabe, méditerranéen et africain »[6].


Vue de la wilaya d'Alger.La société algérienne est en majorité composée de jeunes, 50 % de la population est célibataire[209]. Plusieurs associations caritatives et organismes sont présidés par des femmes, elles travaillent pour donner des soins et pour aider les gens surtout dans les régions rurales et dans les hôpitaux [210].

l’Algérie a enregistré des progrès ces dernières années en matière des droits des femmes,le pourcentage des Algériennes travailleuses est de 38%[211]. la Constitution garantit tous les droits politiques, économiques, sociaux et culturels de la femme algérienne .L’écart masculin/féminin dans le taux de scolarisation se soit relativement rétréci, passant de 20% en 1966 à 3,6% en 2002. A ce sujet, 55,4% des inscrits à l’université en 2003 sont des filles contre 39,5% en 1991 (quadruplement du nombre des étudiantes). Concernant la main-d’œuvre féminine, il est indiqué dans le rapport du CNES que « une augmentation de près de 5 fois comparée à la période 1977/2003 et de près de 2,5 fois sur la période 1987/2003 »[212].

Cependant, tout comme ailleurs dans le Maghreb. la femme demeure considérée comme inférieure par certaines catégories de la population, en particulier dans les milieux non-instruits. Ainsi, Souad Belhaddad[213], écrivain, journaliste et interprète franco-algérienne écrit: « En Algérie, quand une femme est agressée, lynchée, on dit qu'elle est prostituée. Quand elle dépose plainte, on dit qu'elle est manipulée. Quand elle suscite la solidarité internationale, on la trouve carrément suspecte »[214]

Au cours d'une enquête entre 2006 et 2007, la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM) a découvert que 38,3 des mariages du pays sont consanguins[215]. Bir el-Ater près de Tébessa vient en tête du classement avec un taux de 88 % de cas de consanguinité, alors que le taux le plus faible est enregistré à Oran avec 18,5 %[216].

Une enquête algérienne à indicateurs multiples (MICS3) de l’Office national des statistiques en collaboration avec le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière et financée par l’Unicef, a, entre autres, dévoilé que 67,9 % de femmes algériennes acceptent que leurs maris les battent[217].

Une étude récente dévoile qu’entre 2007 et 2008, 36 % de garçons et 15 % de filles ont subi une violence physique à l’école, 35 % de garçons et 12 % de filles ont été agressés dans la rue. 26 % d’adolescents ont été battus au sein de leur famille[218].

Depuis 2006, l'IDH algérienne est croissante. Ainsi, en 2010, l'indice atteint 0,787. Passant de 0,754 en 2007 à 0,787 donc en 2010[219].

Le gouvernement accorde 1,5 milliard d'euros pour la rénovation de 320 hôpitaux et il prévoit 20 milliards d'euros pour améliorer les infrastructures sanitaires jusqu'à 2025[220].

Le nombre de la diaspora algérienne est inconnu, des millions d'Algériens vivent à l'extérieur du pays. Toutefois, la commission des affaires étrangères de l’APN a été chargée du recensement général de la population (RGPH 2008) pour connaitre le poids des migrants[221].

En 2008, les garde-côtes algériens ont repêché près d'une cinquantaine de corps à l'ouest de l'Algérie. La majorité des morts avaient entre 20 à 30 ans ans. Les Algériens les appellent les Harragas. Le mythe du harrag se répand vite à travers le pays et il est devenu à la mode. Surtout à l'Ouest, les jeunes fredonnent « C'est la dernière année où je suis là » [222].

Chaque année, il y a plus de 15 000 fumeurs qui meurent des effets du tabagisme, presque la moitié des hommes sont des fumeurs, selon les statistiques officielles. 80% des habitants de la capitale développeront des maladies causées par le tabac dans les prochaines années, selon les spécialistes [223].

Au cours du premier trimestre 2009, 9 005 accidents corporels ont été enregistrés. Le bilan est lourd, on rapporte 13 814 blessés et 951 morts. Les conducteurs sont en grande partie responsables de ces accidents [224].

Chaque année, il y a presque 10 000 personnes qui tentent de se suicider, d'après une estimation de 2005[225]. La gendarmerie déclare 203 cas de suicides en 2009. Le taux des hommes est supérieur aux femmes et plusieurs facteurs sont en cause[226].

L'Algérie le 42e pays le plus « écologiquement propre » de la planète, et le premier parmi les pays arabes notamment en raison des progrès réalisés récemment au niveau des énergies renouvelables et au vu de son potentiel énergétique[227].

DémographieArticle détaillé : Démographie de l'Algérie.Structure de la population de l'Algérie

Évolution démographique
Population 33 800 000 habitants
Densité de la population 13,8 hab./km²
Taux de croissance de la population 1,69 %
Âge médian (population totale)
- Hommes
- Femmes 24,9 ans
24,7 ans
25,1 ans
Structure par âge
- 0-14 ans
- 15-64 ans
- 65 ans et plus
28,1 %
67,1 %
4,8 %
Rapport de masculinité (population totale)
- À la naissance
- Moins de 15 ans
- 15-64 ans
- 65 ans et plus 1,02 homme/femme
1,05 homme/femme
1,04 homme/femme
1,02 homme/femme
0,88 homme/femme
Part de la population urbaine 59 %
Sources: The World Factbook, CIA[228]; ONU[229]; FAO; Office National des Statistiques algériennes


Jeunes Algérois dans les rues de la Casbah
Plage du Club des pins à AlgerL'Algérie comptait 33,8 millions d'habitants en janvier 2007 avec un taux de croissance annuel de 1,21 % contre 7,4 %[230] durant les années 1970. Cette baisse sensible de la natalité s'explique en partie par le recul de l'âge du mariage et à l'amélioration du niveau d'instruction des filles.Les prévisions démographiques en 2050 sont de 50 millions d'habitants[231].

Environ 90 % des Algériens vivent sur un peu plus de 10 % du territoire, concentrés le long des côtes méditerranéennes. La densité de la population moyenne du pays est de 14 habitants/km². Cependant, ce chiffre reflète mal une répartition inégale, elle dépasse en effet les 100 habitants/km² pour les régions du nord, principales régions peuplées de l'Algérie.

Près de la moitié des Algériens a moins de 19 ans. Le pays connaît aussi un taux important d’émigration. La France abrite la plus importante communauté algérienne à l'étranger, estimée à 900 000 personnes, dont près de 450 000 binationaux[232]. Le taux de migration est négatif (-0,33‰), car le taux d'émigration n'est qu'en partie compensé par l'immigration de populations venues des pays du sud. L'Algérie abrite notamment dans la région de Tindouf près de 165 000 réfugiés sahraouis[233] ayant fui le Sahara occidental en 1975.

Les Algériens sont principalement berbère (amazigh). Mais historiquement les Haratins étaient établis avant les Berbères en Algérie, les Berbères les ont refoulés vers les oasis du Sahara algérien [234]. Les différentes vagues de peuplement sont composées de Phéniciens, de Juifs, de Romains, de Grecs, de Vandales, de Byzantins, d'Arabes, d'Espagnoles, d'Italiens, de Portugais, de Turcs(Kouloughlis), de Persans, de Français, etc., se sont succédé au cours de l'histoire.

Les musulmans orientaux ont converti l’ensemble du Maghreb à l’islam au VIIe siècle et y ont établi leur religion et la langue arabe, langue liturgique. L’apport démographique arabe n’a été significatif en Algérie qu’à partir du XIe siècle, notamment par l’arrivée de tribus d’Hilaliens, estimées cependant à quelques dizaines de milliers[235] et environ 250 000 sur l’ensemble de l’Ifriqiya[236]. Aussi d'après ces estimations, la principale souche très majoritaire des Algériens est berbère[237],[238]. L'arrivée des hilaliens fut donc un facteur principalement important dans l’arabisation linguistique de la Berbérie[239]. Selon l'historien Charles-Robert Ageron[240], en 1886, l'Algérie comptait environ 1,2 million de berbérophones (Chaouis, Kabyles, Touaregs, Mozabites, etc.) contre environ 1,1 million d'« Arabes ». L'arabisation plus massive de l'Algérie est donc relativement récente et s'est surtout accélérée, paradoxalement, durant la colonisation française entre 1850 et 1950. Parmi les régions restées berbérophones, notamment en raison de leur enclavement géographique (montagnes, oasis) ou religieux[241], les Kabyles et les Chaouis sont les plus nombreux.

À travers le temps, plusieurs populations furent décimées à la suite des épidémies et aux guerres fratricides et aux causes naturelles (sécheresse, tremblement de terre). Après l'indépendance, l'Algérie était parmi les pays à plus forts taux de fécondité au monde. Il y avait un faible de taux de femmes au travail pendant les années 70. La transition démographique fut en 2000. Le pays se situe dans les pays à fécondité modérée avec un taux de 20 pour mille. L’introduction de la contraception, l'émancipation des femmes dans le monde du travail et la situation socioéconomique (crise de logement, avancée de l'âge du mariage, l'inflation, le chômage, etc.) des familles sont les causes principales de la baisse[242]. Selon des chiffres officiels, environ 4 000 enfants, dont 3 000 illégitimes, sont abandonnés chaque année dans le pays[243],[244].

Natalité en Algérie
Taux brut de natalité 21,36 ‰
Indice synthétique de fécondité 1,90 enfant(s)/femme
Source: Statistiques Algérie[245]; The World Factbook, CIA[228]; INED




Mortalité en Algérie
Taux brut de mortalité 4,61 ‰
Taux de mortalité infantile (population totale)
- Hommes
- Femmes 29,87 ‰
33,62 ‰
25,94 ‰
Espérance de vie à la naissance (population totale)
- Hommes
- Femmes 73,26 ans
71,68 ans
74,92 ans
Source: The World Factbook, CIA[228]
Autres indicateurs sociaux
en Algérie

Taux d'alphabétisation (population totale)
- Hommes
- Femmes 70,0 %
78,8 %
61,0 %
Nombre moyen d'années passées à l'école 11 ans
Taux de séropositivité au VIH/SIDA
(chez les adultes) 0,1 %
Taux d'accès à l'eau potable 89 %
Taux de chômage 10 %
Sources: The World Factbook, CIA[228]; ONU[246],[247]


FêtesFêtes légales Date Nom Indication
1er janvier Jour de l'an Premier jour de l'année du calendrier grégorien
1er mai Fête du Travail Jour férié à l’occasion duquel plusieurs manifestations syndicales sont organisées, notamment par l’UGTA.
5 juillet Fête de l’Indépendance et de la Jeunesse Proclamée le jeudi 5 juillet 1962
1er novembre Anniversaire de la Révolution algérienne Déclenchement de la Révolution le lundi 1er novembre 1954
Fêtes religieuses pour l'année 2007[248] Date Nom Indication
20 janvier Awal muharram Premier jour de l’année musulmane (Hégire)
29 janvier Achoura Fête
31 mars al-Mawlid an-nabaoui Jour de la naissance du prophète de l'islam Mahomet (cette fête est considérée comme d'essence non-religieuse par la majorité des théologiens)
13 octobre Aïd el-Fitr (ou Aïd es-Seghir) Fin du ramadan, mois de jeûne et de prières pour les musulmans (2 jours)
20 décembre Aïd El Adha (ou Aïd el-Kebir) « la fête du sacrifice », commémoration de la soumission d’Abraham à Dieu, marque la fin du pèlerinage à La Mecque (2 jours)

L'Algérie a adopté le weekend semi-universel (vendredi/samedi) en août 2009 pour s'adapter à l'économie des pays occidentaux. Le repos hebdomadaire était fixé depuis 1976 au jeudi et vendredi, à la différence de la plupart des pays de tradition islamique qui avaient déjà choisi le weekend universel (samedi/dimanche) ou semi-universel. Les jours fériés algériens sont inscrits dans la loi no 63/278 du 26 juillet 1963, modifiée et complétée des ordonnances no 66/153 et no 68/149[249]. Cependant, d'autres fêtes non-officielles, islamiques, berbères ou nationalistes, sont également célébrées. Les quatre principales fêtes berbères sont : Yennayer (Nouvel an du calendrier berbère, 12-13 janvier), Tafsut Imazighen (« Printemps berbère », 20 avril), Amenzu n tfsut (27 juillet), et Amenzu n tyerza (29 octobre). Parmi les fêtes nationalistes sont commémorés les massacres de Sétif du 8 mai 1945 ou encore la date anniversaire du congrès de la Soummam, tenu en 1956 et qui organisa la lutte des Algériens pour leur indépendance.

ReligionsArticles détaillés : Christianisme au Maghreb et Religion en Algérie.
Grande mosquée d'Alger, construite en 1660[250]
L'abside. Saint Augustin et les Cardinaux d'AlgerIl n'existe pas de recensement officiel en matière de religion[251]. Toutefois, l'État estime que l'islam est la religion de de 99 % des Algériens[252] et a fait de sa branche sunnite la religion d'État[253]. Ceux-ci sont majoritairement de rite malékite, mais on trouve également des communautés ibadites comme dans le Mzab.

Il existe aussi plusieurs confréries soufies ou autres, les zaouïas. Ces derniers ont un grand rôle dans la société algérienne.

Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs gère tout ce qui est relié à la religion (calendrier musulman, les horaires de prières, les jours de fête religieuse, l'annonce du ramadan, le pèlerinage à La Mecque, l'entretien des mosquées)[254]. Le Haut conseil islamique s'occupe des affaires religieuses dans le pays et il est formé d'un président et de membres[255]. Son rôle est dicté par la constitution algérienne.

Plusieurs cérémonies religieuses célèbrent la naissance du prophète de l'islam Mahomet depuis des siècles. À ces occasions, l'usage de pétards provoque des hospitalisations chaque année.

Les récitants du Coran et les enfants circoncis reçoivent des cadeaux de la part des différents ministères et associations comme Ihssan lors des fêtes religieuses.

La constitution garantit à tous les citoyens une liberté du culte, et l'État en assure la protection. Les imams, les prêtres et les rabbins dépendent du ministère des Cultes et sont rémunérés par l’État. Le gouvernement contribue au financement des mosquées, des imams et de l'étude de l'islam dans les établissements scolaires. L’enseignement de la charia (les lois de la religion islamique) est devenu depuis septembre 2005 obligatoire dans toutes les filières du secondaire. En outre, le gouvernement a intensifié le contrôle de l'enseignement religieux scolaire, des prêches dans les établissements religieux et l'interdiction de la distribution d'ouvrages religieux faisant la promotion de la violence.

Les Églises protestantes d'Algérie avançant le chiffre de 50 000 fidèles en 2008[256], le ministère des Affaires religieuses reconnaît 11 000 chrétiens dans le pays, essentiellement catholiques[257]. Roger Saïd est un algérien de confession juive représentant depuis 2009 les intérêts de la communauté juive en Algérie[258].

La liberté de culte, pleinement applicable à l'islam, s'accompagne de restrictions pour les autres religions, comme la prohibition du prosélytisme ou encore l'obligation pour tout prêche d'être effectuée par une personne agréée par les autorités [259]. L'ordonnance no 06.03 du 28 février 2006 fixant les conditions et règles d'exercice des cultes autres que musulman, approuvée par la loi no 06.09 du 17 avril 2006[260], prévoit la condamnation à une peine de 2 à 5 ans de prison et d’une amende de 500 000 à 1 000 000 DA quiconque utilise des « moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion » ou « qui visent à ébranler la foi d’un musulman »[259]. Cette même ordonnance exige aussi des religions autres que l'islam qu'elles ne soient pratiquées que dans des lieux agréés par l'État algérien[261]. Depuis sa promulgation, de nombreux chrétiens et musulmans convertis au christianisme ont été poursuivis, accusés d'avoir enfreint ses dispositions[261]. Pour endiguer leur progression, 10 Églises évangéliques ont été fermées alors même que les autorités refusent constamment d'enregistrer les Églises protestantes, forçant donc leurs membres à pratiquer leur culte dans des lieux non agréés par l'État, au risque de poursuites[261]. Cette législation est en contradiction manifeste avec la constitution algérienne qui proclame la liberté d'expression, la liberté de conscience et la liberté de culte.

Selon une instruction du ministère de l'Intérieur, sur les photos du passeport, les oreilles doivent être apparentes pour les femmes et la tête découverte ainsi que la barbe rasée pour les hommes[262]. Depuis que les autorités saoudiennes exigent le passeport pour le pèlerinage musulman à La Mecque (le hajj), ces exigences embêtent voire font renoncer des personnes désireuses de le faire[262].

MédiaArticle détaillé : Média en Algérie.
Logo de l'ENTVDans l'audio visuel, l'État garde le monopole depuis 1962. La télévision algérienne s'est démocratisée pendant la nouvelle constitution de 1989. Entreprise nationale de télévision (ENTV) est l'entreprise nationale algérienne qui assure le service public de télévision. Elle gère la chaîne de télévision du même nom, le Canal Algérie, l'Algérie 3, l'Amazigh tv 4 en tamazight et le Coran tv 5 qui diffuse le Coran[263]. Elle achète plusieurs émissions du privé pour les diffuser. Le Canal Algérie est diffusé sur le Web en direct sans interruption [264].

La Radio Algérienne est l'organisme public algérien de radiodiffusion. Il dispose de trois stations nationales, de deux stations thématiques et de 32 stations régionales. Cet organisme, qui revendique 20 millions d'auditeurs en Algérie, diffuse en arabe, berbère et français.

La presse écrite algérienne comprend deux langues : l'arabe et le français. La majorité de la presse écrite est privée. Cette presse est publiée sur le Net quotidiennement sauf pour le vendredi (jour férié).

Algérie Presse Service est l'agence de presse nationale algérienne. Elle est née le 1er décembre 1961, dans le sillage de la Guerre de libération nationale, pour en être le porte-drapeau sur la scène médiatique mondiale. Ses évolutions successives dès ses origines en font une agence de presse moderne proposant des services en ligne et par satellite.

La population en majorité préfère regarder les chaînes satellitaires (françaises ou arabes). Le nombre de paraboles serait de 20 millions[265]. Un projet de loi est en train d'être à l'étude pour interdire les paraboles sur les façades de maison qui donnent sur les rues et les boulevards[265]. Plusieurs opérateurs sont sur place, Camagraph, Stream System, Magenta, Condor. Canal+ vient de signer un accord spécial avec l'Algérie[266].

Les journalistes algériens sont représentés par le Syndicat national des journalistes algériens (SNJ) et travaillent dans plusieurs quotidiens algériens. Aussi, plusieurs journalistes travaillent dans les chaînes arabes et ailleurs. Lors de la décennie noire, plus de 70 journalistes ont été assassinés et plusieurs arrestations dans le milieu journalistique[267].

Ali Dilem est un dessinateur de la presse algérienne. Il publie ses caricatures dans le quotidien privée algérien Liberté (Algérie) et dans l'émission de télévision Kiosque de TV5Monde sur la chaîne francophone TV5.

LangueArticle détaillé : Langues d'Algérie.
Pancarte de bienvenue multilingue de la commune d'Isser (Boumerdès) transcrit en arabe, en berbère (tifinagh), et en français.
carte approximative des berbérophonesL’arabe classique est la langue officielle du pays, et depuis avril 2002 le berbère est reconnu langue nationale[268]. Dans la vie courante, les Algériens arabophones parlent en général un arabe dialectal, le dardja,qui diffère de l'arabe littéral par sa morphologie, sa syntaxe, sa prononciation et son vocabulaire. Le dardja a conservé certains mots et structures syntaxiques berbères[269] et a emprunté des termes au français et dans une moindre mesure au turc et à l'espagnol [270].

Le berbère ou tamazight se décline en plusieurs variantes régionales : chaoui dans les Aurès, chenoui dans la région du Chenoua, kabyle en Kabylie, mozabit dans le Mzab, le touareg au Sahara, le Zénètes, le chleuh à la frontière marocaine. L'Algérie grâce aux populations touarègues a conservé aussi le système d'écriture du berbère : le tifinagh qui fut ensuite réintroduit chez les autres communautés berbérophones.

Il est difficile de connaître le nombre exact d’arabophones et de berbérophones. Cependant, d’après certaines estimations, le chiffre varie de 70 à 85 % pour les Algériens arabophones, et de 35 à 50 % pour les berbérophones[271],[269]. Le français est également extrêmement répandu : avec près de 16 millions de locuteurs francophones, l'Algérie est le deuxième pays francophone au monde, en nombre de locuteurs[5] après la France. Le français est considéré comme langue étrangère. L'État algérien n'adhère pas à la Francophonie, mais il assiste aux réunions organisées par les pays membres.

Les colonisations ont eu une certaine influence linguistique. En effet, certains mots employés par les Algériens sont d’origine française, alors que ces mêmes mots ont leur équivalent berbère ou arabe, en usage avant la colonisation de l’Algérie par la France. Aussi depuis l’indépendance de l’Algérie, le gouvernement algérien a entamé une politique d’arabisation systématique du pays, consistant à imposer à la population, et dans tous les domaines, l'arabe classique au détriment du dardja et du berbère[272]. Les langues étrangères comme l'anglais, l'espagnol, le russe et l'allemand sont enseignées dans les écoles et aux universités depuis les arrêtés du 4/08/75 et 13/02/76. Plusieurs réformes des différents gouvernements ont apporté des rectifications dans le volume horaire à enseigner[273].

L'espagnol est en 1992 parlé par près de 60 000 personnes à Oran[274].

Système éducatif
La future faculté de médecine d'Alger à ChâteauneufDepuis les années 1970, s'inscrivant dans un système centralisé qui avait pour objectif de réduire sensiblement le taux d'analphabétisme, le gouvernement algérien a instauré un décret par lequel l'enseignement à l’école est devenu obligatoire pour tous les enfants âgés entre 6 et 15 ans, qui ont la possibilité de suivre leur apprentissage scolaire à travers les 20 262 établissements construits depuis l'indépendance, à présent le taux d'alphabétisation avoisine les 78,7 % [275]. L’arabe est utilisé comme langue d’enseignement durant les neuf premières années d’école, et ce depuis 1972. À partir de la 3e année, le français est enseigné et c’est aussi la langue d’enseignement pour les cours de sciences. Les élèves peuvent par ailleurs apprendre à partir du moyen, l’anglais, l’italien, l’espagnol et l'allemand. En 2008, des nouveaux programmes au primaire font apparition, par conséquent la scolarité obligatoire démarre non plus à 6 ans, mais à 5 ans.

En dehors des 122 établissements privés[276], l’apprentissage à l’école et à l’université de l’État se fait gratuitement. Après les neuf années de l'école primaire, les élèves peuvent aller au lycée (secondaire) ou dans une institution d’enseignement professionnel. Le lycée propose deux programmes : général ou technique. À la fin de la troisième année du secondaire, les élèves passent l’examen du baccalauréat, qui permet une fois qu’il est réussi de poursuivre les études supérieures au sein des universités et instituts.

L’Algérie dispose par ailleurs de 26 universités et de 67 établissements d'enseignement supérieur, qui doivent accueillir en 2008 un million d'étudiants Algériens et 80 000 étudiants étrangers. L’université d’Alger, fondée en 1879 est la plus ancienne, elle offre un enseignement dans plusieurs disciplines (droit, médecine, sciences et lettres). 25 de ces universités et la quasi-totalité des établissements spécialisés de l’enseignement supérieur ont été fondés après l’indépendance du pays.

Même si un certain nombre d'entre elles proposent un enseignement en langue arabe à l'instar des filières du droit et de l'économie. La plupart des autres filières comme les sciences et la médecine continuent à être dispensées en langue française. Parmi les universités les plus importantes, il y a l’université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene, l’université de Mentouri Constantine, l’université d'Oran Es-Senia. Les meilleures universités de qualités demeurent l'université de Tlemcen et de Batna Hadj Lakhder, elles occupent respectivement le 26e et le 45e rang en Afrique[277].

CultureArticle détaillé : Culture algérienne.Patrimoine et tourismeL'Algérie compte 7 sites classés au patrimoine de l'Unesco. Toutefois, l'Algérie ne respecte pas ses engagements vis-à-vis de l'Unesco. En effet, les sites en question ne sont pas entretenus. En plus de cette indifférence, certains sites classés même au patrimoine mondial de l'Unesco sont dégradés, voire dans certains cas détruits. C'est le cas de Timgad notamment. Si les sites classés au patrimoine mondial sont déjà pour la plupart en danger, les sites classés au patrimoine national sont quant à eux complètement ignorés. Ainsi de nombreux sites sont dégradés, pour certains détruits ou tout simplement laissés à l'abandon tels que Madaure, Tebessa, Lambèse, Medracen, la Mansourah… pour n'en citer que quelques-uns. C'est ainsi que l'Unesco prévoit de déclasser tout bonnement les sites algériens classés au patrimoine mondial [278]. Certains monuments algériens figurant sur la liste indicative de l'Unesco au classement ont dans ce contexte peu de chance d'être classés.

La politique touristique en Algérie est quant à elle presque inexistante, le pays comptant davantage sur ses ressources pétrolières et gazières. Ainsi, le célèbre guide touristique et de voyage le Petit Futé dresse un tableau édifiant sur les infrastructures touristiques du pays et sur les conditions d'accueil en Algérie[279]. C'est pourquoi de nombreux Algériens préfèrent passer leurs vacances en Tunisie au détriment de l'Algérie malgré la manne financière que ce tourisme représente[280]. Les monuments en Algérie étant saccagés et les conditions d'hébergement loin des normes internationales, cette situation semble durable[281].





Toile de l'artiste peintre M'hamed IssiakhemNation algérienneRiche des différents apports qui la composent, la culture algérienne aura été façonnée par les diverses influences inhérentes à l'espace géographique auquel l’Algérie appartient, et qui fait d'elle un véritable carrefour de rencontres entre les cultures berbère, arabo-islamique, méditerranéenne, africaine et occidentale. Cependant, bien qu'elle revendique l'ensemble de ces influences, la culture algérienne se démarque par une forte spécificité, qui trouve son ancrage dans le cheminement particulier qui caractérise l'histoire de l'Algérie par rapport à sa sous-région. Dans le rayonnement qu'elle a pu avoir sur le monde, sans doute il est possible de citer de grands noms tels que saint Augustin, Juba II, l'Émir Abdelkader, Ibn Badis, Malek Bennabi ou encore Kateb Yacine et Mohammed Dib.

LittératureArticle détaillé : Littérature algérienne.
Kateb YacineL’Algérie recèle, au sein de son paysage littéraire, de grands noms ayant non seulement marqué la littérature algérienne, mais également le patrimoine littéraire universel dans trois langues : l’arabe, le berbère et le français.

Dans un premier temps, la littérature algérienne est marquée par des ouvrages dont la préoccupation était l'affirmation de l'entité nationale algérienne par la description d'une réalité socioculturelle qui allait à l'encontre des clichés habituels de l'exotisme, c'est à ce titre qu'on assiste à la publication de romans tels que la trilogie de Mohammed Dib, avec ses trois volets que sont la Grande Maison, l'Incendie et le Métier à tisser, ou encore le roman Nedjma de Kateb Yacine[282] qui est souvent considéré comme une œuvre monumentale et majeure. D'autres écrivains connus contribueront à l'émergence de la littérature algérienne parmi lesquels on peut citer Mouloud Feraoun[283] ,[284], Moufdi Zakaria, Mouloud Mammeri, Frantz Fanon, Jean Amrouche et Assia Djebar. Au lendemain de l'indépendance plusieurs nouveaux auteurs émergent sur la scène littéraire algérienne, ils s'imposeront notamment sur plusieurs registres comme la poésie, les essais ainsi que les nouvelles, ils tenteront par le biais de leurs œuvres de dénoncer un certain nombre de tabous sociaux et religieux, parmi eux il y a Rachid Boudjedra[285], Rachid Mimouni, Tahar Djaout, Leila Sebbar, Abdelhamid Benhadouga, Yamina Mecharka et Tahar Ouettar.

Actuellement, une partie des auteurs algériens a tendance à se définir dans une littérature d’expression bouleversante, en raison notamment du terrorisme qui a sévi durant les années 1990, l'autre partie se définit dans un autre style de littérature qui met en scène une conception individualiste de l'aventure humaine. Parmi les œuvres récentes les plus remarquées, il y a L’Écrivain, Les Hirondelles de Kaboul et L’Attentat de Yasmina Khadra, Le Serment des Barbares de Boualem Sansal, Mémoire de la chair de l'écrivain d'expression arabe Ahlam Mosteghanemi et enfin le dernier roman d'Assia Djebar Nulle part dans la maison de mon père.




ThéâtreArticle détaillé : Théâtre en Algérie.
Théâtre de la ville de BatnaLes origines du théâtre algérien remontent au début du XXe siècle. Selon Mahboub Stambouli, la première pièce fut jouée en 1910[286]. Les premières pièces algériennes, à cette époque étaient sans rayonnement important en raison de la censure qu’exerçait la tutelle coloniale, qui craignait notamment que les pièces ne dérivent vers des sujets d’ordre subversif, par conséquent les éternelles questions domestiques constituaient les thèmes principaux, mais qui étaient cependant loin de refléter la réalité socioculturelle des Algériens. À partir des années quarante, de grands noms du théâtre émergent tels que Mahiedine Bachtarzi, Rachid Ksentini[287], Bach Djarah, Mme Keltoum, ces figures allaient constituer le premier noyau de dramaturges algériens qui allaient accompagner de façon soutenue, le mouvement d’affranchissement qui s’est saisi du peuple algérien, puisque durant la Révolution algérienne, des troupes théâtrales faisaient des tournées à travers plusieurs pays du monde, dans le but de faire connaître le combat que menaient les Algériens contre la domination coloniale. Après l’indépendance, le théâtre va suivre la même trajectoire que le cinéma. Cependant, l’avantage du théâtre a été d’être plus critique à l’égard de certaines transformations sociales, politiques et culturelles que connaissait la société algérienne ; animées par des dramaturges de talent à l’image de Kateb Yacine, ces pièces avaient pour thèmes dominants les principales préoccupations des Algériens face au changement de statuts et de mœurs. Par la suite, une nouvelle vague de jeunes comédiens et de dramaturges font leur apparition sur la scène théâtrale, cette épopée fut menée par des figures telles que Abdelkader Alloula[288], Azeddine Madjoubi, Benguettaf et Slimane Benaïssa. Leurs créations ont été nombreuses et souvent de bonne qualité, parmi les pièces connues, il y a Bab El-Foutouh brillamment interprétée par Madjoubi et Lejouad, écrite et interprétée par Alloula. De nos jours, l’activité théâtrale est marquée par des programmes de création locale et d’adaptation de pièces de grande renommée, l’Algérie dispose à ce titre d’un théâtre national, de sept théâtres régionaux et de nombreuses troupes dites de « théâtre amateur ».

CinémaArticle détaillé : Cinéma algérien.
Acteurs algériens. Hassan El-Hassani, à droite, a joué dans le film Le vent des Aurès
Chronique des années de braise, film du réalisateur Lakhdar Hamina, lauréat de la palme d’or au festival de Cannes en 1975La naissance du cinéma algérien remonte essentiellement à l’indépendance de l’Algérie en 1962, se voulant en rupture avec le cinéma colonial qui présentait souvent « l’indigène » comme un être muet et évoluant dans des décors exotiques, c’est tout naturellement que le cinéma algérien de l’après-indépendance devait s’inscrire dans un registre où l’affirmation de l’existence de l’État nation, constituait le sujet principal des différentes productions cinématographiques de l’époque, de là on assiste à la réalisation de films tels que Le Vent des Aurès[289](1965) de Lakhdar Hamina, Patrouilles à l’Est (1972) d’Amar Laskri, Zone interdite d'Ahmed Lallem, (1972), L'Opium et le bâton, d'Ahmed Rachedi, ou encore La bataille d'Alger (1966) qui est une production algéro-italienne qui fut à trois reprises sélectionnée aux oscars à Hollywood, mais le film qui allait créer la plus grande consécration du cinéma algérien est sans doute celui du réalisateur Lakhdar Hamina dans Chronique des années de braise, qui obtient la palme d’or au festival de Cannes au courant de l’année 1975, l'Algérie demeure d'ailleurs à ce jour, la seule nation d'Afrique et du monde arabe à avoir obtenu une telle distinction. Par la suite d’autres thèmes seront explorés à l’occasion de films tels que Omar Guetlato du réalisateur Merzak Allouache, cette production qui a eu un succès appréciable, se veut comme une chronique des difficultés que peut rencontrer la jeunesse citadine. Sur le registre de la comédie, plusieurs acteurs émergent à l’image du très populaire Rouiched qui s’illustre dans plusieurs films comme Hassan terro ou Hassan Taxi, ou encore l’acteur Hadj Abderrahmane plus connu sous le pseudonyme de l'inspecteur Tahar qui s'impose grandement en 1973 dans une comédie délirante Les Vacances de l'inspecteur Tahar du réalisateur Moussa Haddad. À partir du milieu des années 1980, le cinéma algérien s’apprête à traverser une longue période de léthargie où les grandes productions se font rares, cette situation s’explique grandement par le désengagement progressif de l’État, qui trouve beaucoup de mal à subventionner les réalisations cinématographiques. Quelques productions enregistrent cependant un grand succès comme Carnaval fi Dachra produit par Mohamed Oukassi et Athmane Ariouat[290] l'acteur principal en 1994 ou comme Salut cousin (1996) du producteur Marzak Allouache ou plus récemment avec Rachida de la réalisatrice Yamina Bachir-Chouikh. Actuellement le cinéma algérien se trouve dans une phase de restructuration, à ce titre plusieurs films ont été tournés durant les années 2000, parmi lesquels il y a Viva Laldjérie du réalisateur Nadir Moknèche, En hammam de rêve du réalisateur Mohamed Chichi, Ayrouwen du réalisateur Brahim Tsaki ou encore Indigènes du réalisateur Rachid Bouchareb, le dernier succès du cinéma algérien revient au film Mascarades du réalisateur Lyes Salem.

Biyouna, elle, joue dans le dernier film de Nadir Moknèche, Délice Paloma, où elle tient le rôle principal (une mafieuse qui répond au nom de madame Aldjeria) en 2006 et elle s'apprête à répéter le rôle du Coryphée dans Électre de Sophocle aux côtés de Jane Birkin dans une mise en scène de Philippe Calvario. Son tout récent film est la Célestine en 2009[291]. Le dernier film, Hors-la-loi de Rachid Bouchareb, décrit les massacres de Sétif et Guelma.

Art plastiqueArticle détaillé : Peinture algérienne contemporaine.
L'École des Beaux-Arts d'Alger.
Scène de campagne en Kabylie, Bachir Yellès (2005).L’Algérie aura toujours été une source d’inspiration intarissable pour les différents peintres qui ont tenté d’immortaliser la prodigieuse diversité des sites qu’elle offre et la profusion des facettes que transmet sa population, ce qui offre par exemple aux Orientalistes entre le XIXe siècle et le XXe siècle, une saisissante inspiration pour une très riche création artistique à l’image d’Eugène Delacroix avec son fameux tableau Femmes d'Alger dans leur appartement ou Étienne Dinet[292] ou encore d’autres peintres de renommée mondiale à l’image de Pablo Picasso avec son tableau femmes d’Alger, ou des peintres dits de l'École d'Alger tels ceux de la Villa Abd-el-Tif. De leur côté les peintres algériens à l’image de Mohamed Racim ou encore Baya ont tenté de faire revivre le prestigieux passé antérieur à la colonisation française, en même temps qu’ils ont contribué à la sauvegarde des valeurs authentiques de l’Algérie. Dans cette lignée, Mohamed Temam, Abdelkhader Houamel, etc., ont également restitué à travers cet art, des scènes de l’histoire du pays, les us et coutumes d’autrefois et la vie du terroir. De nouveaux courants artistiques emmenés notamment par M'hamed Issiakhem, Mohammed Khadda et Bachir Yellès[293] sont apparus également sur le paysage de la peinture algérienne, délaissant la peinture figurative classique pour aller à la recherche de nouvelles voies picturales, avec le souci d’adapter la peinture algérienne aux nouvelles réalités du pays à travers son combat et ses aspirations.

ArtisanatArticle détaillé : Artisanat algérien.
Bijou de Kabylie
Bijoux Chaouis, Musée de l'Homme, lors d'une exposition dédiée à Germaine TillionLe ministère du Tourisme et de l'Artisanat s'occupe de gérer le budget lié à la promotion du secteur artisanal[294].

L’artisanat algérien, à l’instar des artisanats des autres pays, est d’une incontestable richesse et d’une étonnante variété[294], tant dans les formes, que dans les techniques et les décors. Cette richesse est rehaussée par la modestie des matériaux dont sont constituées les œuvres artisanales. Nécessaires à la vie quotidienne, elles sont conçues dans un but utilitaire et souvent comportent des motifs dont la signification, suivant les croyances locales, leur confère des vertus protectrices. La diversité des conditions climatiques, des ressources naturelles et les différentes civilisations de l’Algérie expliquent la présence d’une vaste gamme de spécialités artisanales.

Les tapis : points noués de Tébessa, Guelma, Annaba, Skikda, des Nemencha et du Hodna, du Guergour, de Laghouat, de Biskra, de El-Oued, du Mzab, de Cherchell, de Sour El-Ghozlane, de Mascara, de Tlemcen, du Djebel Amour des Aurès[295], tissés en poil de chèvre et laine, décorés de simples bandes transversales ou somptueusement, parés de motifs losangiques en points multicolores.

Dragga ou tapis tissés faits autour des Babors servent de séparation à l'intérieur des Khaimas(tente), étonnantes compositions issues de la conjonction des décors traditionnels berbères et des apports d'Orient.


Tapis Amazigh de KabylieVanneries : du Touat Ouest Saharien, du Hoggar, de Kabylie, délicates dans leurs gammes de verts et jaunes, blanche de Dellys, colorée d'Oued Rhiou. La Vannerie fine de raphia dont la décoration est souvent empruntée aux motifs relevés sur les poteries.

La poterie : modelées, dont la décoration surgie du fond des âges, la technique, la forme, le décor sont identiques à ceux extraits des dolmens, reliques vivantes des premières civilisations, poteries dont les plus modestes sont susceptibles d'être exposées dans les vitrines de collectionneurs.

Les bijoux : Kabylie, Aurès, Sud algérois, Ghardaïa, Tamanrasset, des techniques multiples sont à la disposition des artisans. En grande Kabylie, notamment, par dizaines et jusque dans les moindres villages, les bijoutiers produisent les bijoux faits de plans d'argent, cloisonnés de fils ou filigranes, sertis de corail ou émaillés dans les nuances bleu foncé, vert et jaune, dont les principaux sont les bracelets de bras ou de chevilles, les boîtes d'allumettes, bagues, colliers, broches, fibules, croix du Sud.

La Broderie : à fil compté sur tissu, où les arabesques se déroulent dans un mouvement sans fin, des volutes entrelacées de fleurs en constituent la décoration. Les dentelles : délicates, finement travaillées, à l'aiguille, qu'on rencontre principalement à Alger, Miliana, Cherchell, Skikda et ailleurs.

La dinanderie : d'Alger, de Constantine, de Tlemcen, de Ghardaïa, avec, en particulier, ces plateaux artistement ouvragés, aux ciselures délicates, ou rehaussés de filigrane d'argent incrusté. La ferronnerie, la céramique et l'ébénisterie occupant une place non négligeable dans cette diversité d'objets tous exécutés à la main.

MusiqueArticle détaillé : Musique algérienne.
Cheb Khaled, surnommé "The King Of Raï"
Idir, icône du style kabyleLa musique algérienne est un parfait reflet de la grande diversité culturelle qui caractérise ce vaste pays, les répertoires musicaux se distinguent par une profusion de plusieurs styles.

La musique chaâbi est un genre musical typiquement algérois qu'on a dérivé de la musique andalouse durant les années 1920. Le style se caractérise par des rythmes spécifiques et des Kacidate en arabe dialectal qui sont de longs poèmes tirés du terroir algérien. Le maître incontesté de cette musique demeure El Hadj M'Hamed El Anka. Le style Malouf constantinois est sauvegardé, Mohamed Tahar Fergani est un des meilleurs chanteurs dans ce style. Le Malouf de Annaba est un autre style joué par Hamdi Benani.

La musique classique algérienne dite andalouse est un style musical qui a été rapporté en Algérie par les réfugiés andalous ayant fui l'inquisition des rois chrétiens à partir du XIe siècle, elle se développera considérablement dans les villes du nord de l'Algérie. Cette musique se caractérise par une grande recherche technique et s'articule principalement sur douze longues Noubate « suite », ses principaux instruments sont la mandoline, le violon, le luth, la guitare, la cithare, la flûte de roseau et le piano. Parmi les interprètes les plus remarqués, il y a Bahdja Rahal, Cheikh El Hadj Mohamed El Ghafour, Nasserdine Chaouli, Cheikh Larbi Bensari, Nouri El Koufi ainsi que des troupes musicales comme El Mouahidia, El Mossilia, El Fakhardjia, Es Sendoussia et El-Andalous.

La musique folklorique se distingue principalement par plusieurs styles. La musique bédouine est caractérisée par les chants poétiques qu'interprètent les pasteurs nomades dans la région des hauts plateaux. Elle repose sur de longues kacida (poèmes) à rime unique et au son monocorde de la flûte. En général cette musique s'articule sur des thèmes amoureux, religieux et épiques. Parmi les grands interprètes, il y a Khelifi Ahmed, Abdelhamid Ababsa et Rahab Tahar. La musique kabyle repose sur un riche répertoire qui est fait de poésie et de très vieux contes transmis à travers des générations, grâce notamment à une tradition orale ancestrale. Certaines chansons abordent le thème de l'exil, de l'amour et de la politique, entre autres. Les grands interprètes sont : Cheikh El Hasnaoui, Slimane Azem, Kamel Hamadi, Cherif Kheddam, Aït Menguellet, Idir, Kamel Messaoudi, Lounès Matoub, Massa Bouchafa ou encore Takfarinas. La musique chaouie est un folklore diversifié dans les régions des Aurès. La musique traditionnelle est bien représentée par nombreux chanteurs Aurassiens. Les premiers chanteurs qui ont connu un succès international sont Aissa Jermouni (il chantera à l'Olympia en 1937)[296] et Ali Khencheli[297]. Le style de musique Rahaba est propre à toute la région des Aurès. De plus, plusieurs styles de musique existent comme le style arabo-andalous, l'un des chanteurs chaouis connu est Salim Hallali. Plusieurs chanteurs des Aurès se sont inspirés de ce style comme Youcef Boukhantech. La musique tergui est chantée en tergui généralement. Enfin, la musique staïfi est originaire de Sétif et demeure un style unique du genre.

La musique moderne se décline sous plusieurs facettes : la musique raï est un style typiquement de l'ouest algérien avec ses deux fiefs que sont Oran et Sidi-bel-Abbès. Son évolution moderne fut amorcée durant les années 1970 lorsqu'il s'enrichit d'une instrumentation moderne à l'image de la guitare électrique, du synthétiseur et de la batterie. Ce style fut aussi influencé par des musiques occidentales telles que le rock, le reggae et la funk. Mais ce qui allait lui donner un essor particulier, c'était l'arrivée sur la scène musicale d'interprètes de talent tels que Hadj Brahim, dit Khaled, Cheb Mami, Cheb Hasni, Faudel, Rachid Taha, Raïna Raï, ou encore Cheba Zahouania. La musique rap, style relativement récent en Algérie, connaît un essor appréciable avec l'émergence de groupes tels que MBS, Double canon, Intik ou encore Hamma Boys. Tes thèmes de cette musique s'articulent généralement autour des fléaux sociaux et de l'amour. La musique kabyle présente aussi un répertoire chansons récentes.

Par ailleurs, plusieurs chanteurs préfèrent jouer le style classique arabe comme la vedette Warda Al Jazairia.

GastronomieArticle détaillé : Cuisine algérienne.
Plat de Rechta typique de Blida
Pâtisserie algérienneLa gastronomie algérienne est riche et diversifiée. Elle est intimement liée aux productions de la terre et de la mer. Le pays est déjà considéré depuis, la plus haute antiquité « grenier de Rome », offre une composante de plats et de mets variés, selon les régions et selon les saisons. Cette gastronomie qui fait appel à de nombreux produits, reste tout de même celle des céréales, depuis toujours produits avec abondance dans le pays. Il n’existe pas un plat où ces céréales ne sont pas présents. La cuisine algérienne varie d’une région à une autre, selon les légumes de saison. Elle peut être préparée en utilisant la viande, le poisson. Elle peut être aussi végétarienne. Parmi les plats les plus connus, le couscous, la chorba, la rechta, la chakhchoukha[298], le berkoukes, la Tchoutchouka, le mthewem, la chtitha, le mderbel, la dolma, le brik ou bourek, la Karantika, Lham hlou(tajine hlou), etc. La saucisse merguez est très consommée en Algérie, mais elle diffère, selon les régions et les épices rajoutées. La recette reste un secret bien gardé chez les bouchers.

La pâtisserie algérienne est diversifiée, selon les régions. Les trois régions connues pour leurs bonnes recettes sont Constantine, Alger, Tlemcen, Médéa, Miliana, Béjaïa. Les gâteaux sont commercialisés et on peut les rétrouver dans les grandes villes soit en Algérie ou en Europe ou au Canada. Par contre, les gâteaux traditionnels faits à la maison présentent un vaste répertoire de recettes, selon les us et coutumes de chaque famille. Parmi ces gâteaux, il y a Tamina, Chrik, Cornes de gazelles, Dziriette, Griouech, Kalb el louz, Makroud, Mbardja, Mchewek, Samsa, Tcharak, Baghrir, Khfaf, Zlabia, Aarayech, Ghroubiya, Mghergchette. La patisserie algérienne contient aussi des gâteaux tunisiens ou français et elle est commercialisée.

Le pain est aussi varié, selon les Wilayas, il peut être sous forme de galettes comme Kessra ou Khmira ou Harchaya, de baguettes et de rondelles dites Khoubz dar ou Matlou.

SportArticle détaillé : Sport en Algérie.Le jeu existait déjà pendant l'Antiquité. Dans les Aurès, les gens jouent à plusieurs jeux dont El kherdba ou El khergueba. Les jeux de cartes, ainsi que le jeu de dames et les jeux d'échecs font partie de la culture algérienne[299],[300]. Les courses de chevaux (fantasia) et le tir au fusil font partie des loisirs culturels de certains Algériens.


L'équipe d'Algérie de volley-ball féminin championne d'Afrique en 2009Le sport en Algérie le plus pratiqué et le plus populaire reste le football. Plusieurs clubs de football ont vu le jour durant les premières décennies du XXe siècle. l'Association des oulémas musulmans algériens encourageait fortement l'initiative de créer les Scouts musulmans algériens. Plusieurs activités sportives se sont déroulées au cours de la vie de cette association, puis le parti populaire algérien s'engage à gérer les scouts et les clubs sportifs. Plusieurs Algériens ont participé à diverses manifestations sportives au XXe siècle (Jeux olympiques, Jeux panafricains, Jeux panarabes, Jeux méditerranéens).


L'équipe de football du FLN à son jubilé au stade du 5 juillet 1962 en 1974. De gauche à droite :
Debout : A. Sellami - Doudou - Zouba - Rouai - Amara - Zitouni - M. Soukane - Bouricha - Oudjani - Boubekeur
Assis : Mazouz - Kerroum - Benfadah - Bouchouk - A. Soukane - Kermali - Mekhloufi - Oualiken
Stade Omar Hammadi à BologhinePendant la Guerre d'Algérie, l'Équipe de football du FLN a participé à plusieurs tournois et événements sportifs. Plusieurs complexes sportifs algériens ont été construits également.

À l'indépendance, les stades de football en Algérie sont tenus par les clubs de football algériens ou les municipalités. Le Ministère de la Jeunesse et des Sports en Algérie gère toutes les activités liées au sport. Plusieurs activités sportives nationales ou internationales sont organisées autour des diverses disciplines sportives en Algérie. Il existe plusieurs fédérations de sport qui contribuent au développement des disciplines sportives. La plus importante est la Fédération algérienne de football (FAF). Cette dernière est une association regroupant les clubs de football d'Algérie et organisant les compétitions nationales et les matchs internationaux de la sélection d'Algérie (Équipe d'Algérie de football).

En 1977, face aux résultats en dent de scie des sélections algériennes dans tous les sports[301], et alors que les clubs algériens échouaient aux premiers tours des compétitions à cause d'un manque de structures[301], tout ceci est notamment est dû au fait que la pratique du sport en Algérie se faisait en masse, ce qui est un des principes du socialisme, et résulte de cela l'amateurisme du sport algérien[302]. En rajoutant à cela que l'hymne national algérien est sifflé pour la première fois depuis l'indépendance devant un président de la république lors de la finale de la Coupe d'Algérie 1977 opposant la JS Kabylie au NA Hussein Dey par des supporters kabyles[302], le président de l'époque Houari Boumedienne décide alors d'appliquer une réforme sportive visant à introduire les principaux clubs algériens dans les sociétés nationales[302], avec l'exemple du MC Alger qui devient Mouloudia Pétroliers d'Alger puisque aspiré dans Sonatrach, et la JS Kabylie (JS Kawakibi entre 1974 et 1977) qui devient Jeunesse Électronique de Tizi-Ouzou parce qu'aspiré chez l'ENIEM[303]. Cette réforme permettra à la sélection algérienne de football d'atteindre d'abord les demies-finales des Jeux méditerranéens 1979 de Yougoslavie, et ensuite de se qualifier pour sa première Coupe du monde de football en 1982.

Le premier Algérien et Africain médaillé d'or est El Ouafi Boughera en 1928 lors des Jeux olympiques d'Amsterdam au Marathon. Plusieurs hommes et femmes ont été des champions en athlétisme dans les années 1990 dont Hassiba Boulmerka, Noureddine Morceli, Nouria Mérah-Benida.

Dans la discipline du football, la fédération de football algérienne organise les rencontres du Championnat d'Algérie de football et la Coupe d'Algérie de football. Plusieurs noms sont gravés dans l'histoire du sport en Algérie comme Lakhdar Belloumi, Rachid Mekhloufi, Hassen Lalmas, Rabah Madjer, Salah Assad. L'équipe d'Algérie de football accède aux éliminatoires de la Coupe du monde de football de 1982 et à la Coupe du monde de football de 1986. Ensuite, en 2010, elle est qualifiée à la Coupe du monde de football de 2010, après sa victoire au Soudan. De plus, plusieurs clubs de football ont remporté des trophées comme le club Jeunesse sportive de Kabylie. Ce dernier a la particularité d'être le seul club algérien, à n'avoir jamais connu la relégation en division inférieure, car depuis 1969, il évolue en nationale une. Il a gagné aussi de nombreuses fois la Coupe des champions, la coupe des coupes et la coupe de la CAF. Comme grands clubs on note aussi l'Entente de Sétif, Mouloudia d'Alger, Mouloudia d'Oran, Chabab Belouizdad et l'USM Alger.

En boxe anglaise, il y a plusieurs noms comme Mohamed Benguesmia champion du Monde, catégorie mi-lourds ; Loucif Hamani fut champion d'Afrique ; Hocine Soltani champion olympique 2002 ; Mustapha Moussa médaillé de Bronze olympique en 1984 (le premier médaillé Olympique Algérien toutes disciplines confondues).

L'Algérie est l'une des meilleures équipes africaines masculines de handball. Si au niveau national, les équipes rencontres quelques difficultés en finale des compétitions majeures, en compétitions internationales des clubs en revanche, la domination de l'Algérie est nettement supérieure. L'équipe nationale masculine de handball a remporté plusieurs titres notamment au Championnat d'Afrique des nations de handball masculin en 1981, 1983, 1985, 1987, 1989 et 1996. L'équipe nationale féminine de handball a également triomphé lors des tournois des Championnats d'Afrique des nations et des Jeux panarabes.

En judo, Amar Benikhlef et Ali Idir ont gagné plusieurs fois le Championnat d'Afrique des nations de judo masculin. Également plusieurs femmes comme Soraya Haddad, Salima Souakri, ont eu des trophées lors du Championnat d'Afrique des nations de judo féminin.

En Natation, on note Salim Iles le grand champion d'Afrique et Arabe et qui a eu de grandes performances au niveau Mondial.

Au volley-ball, l'Équipe d'Algérie de volley-ball féminin est qualifiée au Championnat du monde de volley-ball féminin de 2010. Elle obtenu plusieurs titres lors de plusieurs compétitions internationales par le passé.

Le cyclisme a connu plusieurs grands noms dont Hamza Madjid qui a remporté plusieurs fois le maillot jaune dans les années 70 et début 80, lors de compétitions nationales. Aussi, il y a plusieurs noms dans les années 80 jusqu'à aujourd'hui, à l'exemple de Hichem Chaabane, Redouane Chabaane, Abdelbasset Hannachi, Azedine Lagab, Eddy Lembo. Ce dernier évolue en France.

La course automobile fait aussi partie des sports pratiqués au niveau mondial par l'Algérie avec Nassim Sidi Saïd (pilote de F3000 et membre de l'écurie de Formule 1 Minardi). Aujourd'hui, c'est Lyes Kaidi (champion de karting et pilote de Formule 2 qui maintient cette représentation internationale de l'Algérie.



Posté le 24.02.2011 à 17:50 - nombre de commentaires : 1  Nombre de vues : 2366
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jeanne10, le 25.02.2011 à 12:02

wwwwwwwwwwaaaaaaaaaaaaaaa quelle grande histoire

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