Que les champs s’enflamment, que le ciel devienne noir Que hurle ma vie à faire peur aux étoiles Que ce jour soit marqué à jamais Sur tous les arbres, les fleurs et les montagnes Que la ville ait peur de ce jour sans lumière
Que rien ne pousse, que rien ne se libère Les enfants dans le ventre des femmes Les fleurs au devant des étals A jamais marqué par ces signes Le souvenir de ton visage Que tout se souvienne de toi Moi tu me manques déjà