Comme moi, tu cherches milles raisons pour pleurer, pour laisser libres ces larmes que tes yeux retiennent en otage.
Tu as tellement souffert, sous l'emprise des ombres que tu as fait entrer en toi, sans circonspection. Nous sommes juste un peu différent.
Comme moi, tu as frappé à tant de mauvaises portes, sans jamais trouvé la bonne.
Tu as tant perdu, été blessé tant de fois.
Fumes pour oublier, tu en être libre. De plus de raisons que tu ne le penses, j'en ai le droit aussi. Mais tes blessures ne cicatriseront pas, une fois les cendriers remplis.