Voilà un poème pour toi ma belle :
Mon amour, je ne cesse d’écrire pour m’apaiser,
Mon cœur souffre et ne fait qu’être torturé,
Ses peines s’éloignent lorsque je peux te contempler,
Ton visage m’aide à me sentir vivant, et aimé,
Il me caresse de sa lumière, douce, et raffinée,
Tu me réchauffes par ton sourire dissimulé,
Qui se montre timide, mais veut exploser,
Alors lorsque la douleur veut me gouverner,
Les mots entrent en guerre, tels des boucliers,
Et affrontent mon manque de toi, pour le rassurer,
Ils ne le tuent pas, mais en font leur allié,
Et lorsqu’ils semblent plier contre sa férocité,
D’autres accourent encore, et encore, par milliers,
Ils feront tout pour ne pas me laisser sombrer,
Car s’ils sont là, c’est grâce à toi, mon aimé.
Au fond, je me sens comme ces mots éparpillés,
Avant toi, je me sentais autre, mais j’ai été,
Maintenant j’ai besoin de toi, pour exister.