chair chant corp


Nous Rirons :
Je n'avais pas compris que tu
Voulais que je ferme les yeux
Sur ce que j'avais entendu
Et qui a fait frémir le feu
Car tu m'as dit un beau matin
Que la route était terminée
Qu'il fallait penser à demain
Et que nos jours étaient comptés

Tu es partie seule sur l'écume
Frapper aux carreaux du destin
Tu croyais trouver la fortune
Je n'ai trouvé que le chagrin
Je garde de toi un goût salé
Qui tourne parfois à l'amer
Quand le soir j'entends murmurer
Les oiseaux d'or et les éclairs

Mais nous rirons pour oublier
Nous rirons jusqu'à tomber

Comme elle est belle l'aube ce matin
Comme si la nuit était vaincue
Mais quand je regarde mes mains
Toutes les lignes sont confondues
Faudra-t-il une boule de cristal
Pour voir le fond de mes pensées ?
Car je me perds dans un dédale
Le chemin n'est pas tout tracé

Mais nous rirons pour oublier
Nous rirons jusqu'à tomber

Un goût étrange qui reste en moi
Comme un tatouage sur mon sang
Qui, j'en ai peur, ne s'efface pas
Je le garderai dix-mille ans
Pour me forcer à me souvenir
De la couleur de l'océan
J'aurais préféré la choisir
Mais elle est noire évidemment !

Alors je traîne au bord du temps
Entre la joie et l'inconnu
Peut-être un jour un goéland
Me dira "je suis revenue,
Je sors du fond de l'horizon
Pour respirer un peu plus haut,
Mais vis ta vie à ta façon,
Ne m'attends pas, il est trop tôt"

Mais nous rirons pour oublier
Nous rirons jusqu'à tomber

Ce goût salé me colle à l'âme
Il sent la mer à s'évanouir
Il est un peu comme une lame
Qui me caresse et me déchire
Et si un jour je m'en défais
Ce sera pour te retrouver
Au milieu des fleurs de juillet
Et nous rirons pour oublier

ceçi est la chanson de mon oncle(le batteur)ça dechirre grave
ça pête sa mère


chair chant corp





Posté le 03.07.2010 à 20:01 - nombre de commentaires : 0  Nombre de vues : 500
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