Nous Rirons : Je n'avais pas compris que tu Voulais que je ferme les yeux Sur ce que j'avais entendu Et qui a fait frémir le feu Car tu m'as dit un beau matin Que la route était terminée Qu'il fallait penser à demain Et que nos jours étaient comptés
Tu es partie seule sur l'écume Frapper aux carreaux du destin Tu croyais trouver la fortune Je n'ai trouvé que le chagrin Je garde de toi un goût salé Qui tourne parfois à l'amer Quand le soir j'entends murmurer Les oiseaux d'or et les éclairs
Mais nous rirons pour oublier Nous rirons jusqu'à tomber
Comme elle est belle l'aube ce matin Comme si la nuit était vaincue Mais quand je regarde mes mains Toutes les lignes sont confondues Faudra-t-il une boule de cristal Pour voir le fond de mes pensées ? Car je me perds dans un dédale Le chemin n'est pas tout tracé
Mais nous rirons pour oublier Nous rirons jusqu'à tomber
Un goût étrange qui reste en moi Comme un tatouage sur mon sang Qui, j'en ai peur, ne s'efface pas Je le garderai dix-mille ans Pour me forcer à me souvenir De la couleur de l'océan J'aurais préféré la choisir Mais elle est noire évidemment !
Alors je traîne au bord du temps Entre la joie et l'inconnu Peut-être un jour un goéland Me dira "je suis revenue, Je sors du fond de l'horizon Pour respirer un peu plus haut, Mais vis ta vie à ta façon, Ne m'attends pas, il est trop tôt"
Mais nous rirons pour oublier Nous rirons jusqu'à tomber
Ce goût salé me colle à l'âme Il sent la mer à s'évanouir Il est un peu comme une lame Qui me caresse et me déchire Et si un jour je m'en défais Ce sera pour te retrouver Au milieu des fleurs de juillet Et nous rirons pour oublier
ceçi est la chanson de mon oncle(le batteur)ça dechirre grave ça pête sa mère