Harry
J'EN AI MARRE DE CETTE VIE DE MERDE PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !
1...2...3...
Je me calme...
Niall vient de se battre avec Harry, enfin il avait commencé à se battre avec lui mais heureusement les garçons l'ont retenus et j'ai emmené Harry en « lieu sure » ; ma cachette secrète !
C'est une sorte de vieux garage abandonné, il faut traverser un champ et une forêt pour y arriver, je m'y suis aménagé un petit salon avec un vieux canapé que j'ai trouvé au remblai et de parpaings plus une planche dessus qui me sert de table basse, personne, sauf Leila, ne connait l'existence de cet endroit. Bref, là je suis avec Harry, il a un glaçon sur le nez – Niall a eu le temps de lui mettre un poing- et moi je suis debout en face de lui, et j'ose rien dire...
Enfaite, voilà ce qu'il s'est passé, j'étais dans ma chambre, avec Louis car c'est lui mon confident et je voulais lui parler de ma « galoche » avec Harry, et Niall était en colère car je ne voulais pas qu'il vienne avec moi et Louis, donc ce con, il a écouté à la porte, et donc, il est descendu, il a sauté sur Harry, il lui a mis un poing, les autres ont attrapé Niall qui vociféraient toutes sa colère et moi j'ai pris Harry par la main et on est venus dans ma cachette secrète, car je savais qu'ici, Niall ne nous retrouverait jamais.
Salomé : Je suis désolé.
Harry : De quoi ?
Salomé : De tout ! A cause de moi tu t'en prends plein la gueule, je ne sais pas pourquoi il ne veut pas que tu m'approches...
Harry : Je... J'ai la salle habitude de changer de copine asses souvent on va dire, quand on part en tourné, j'en ramène une différente tous les soirs...
Salomé : (je me lève et commence à m'énerver) Ah oui ok je vois. Et moi ça aurais duré 3 soirs peut-être ?!
Harry : (en se mettant sur le canapé et en prenant sa tête dans ses mains) Ce que je ressens pour toi ce n'est pas comme pour les autres, maintenant t'es gentille mais si c'est pour me dire ça va-t'en ! J'en ai vraiment marre, je voudrais pouvoir ne pas penser à toi, mais je peux pas, et je me déteste pour ça car je sais qu'entre nous y'aura jamais rien, alors rejoins Dan, je vous souhaite beaucoup de bonheurs à tous les deux ! De toutes façons, tout le monde s'en branle de moi, Niall s'en fout, il s'en fout des sentiments que je peux ressentir, la preuve, je croyais qu'on été amis, ma mère elle en a plus rien à faire de moi, y'en a plus que pour son boulot maintenant, enfin bref !
Salomé : Mais t'arrêtes tes conneries ?!
Harry arrête de se plaindre directement et lèves la tête sans rien dire.
Salomé : Ta mère t'aimes plus que tout au monde, elle tuerait pour toi, Niall t'adore, t'es son meilleur ami, et il veut juste que je souffre pas et toi non plus – même si techniquement là tu souffres du nez...- et moi Harry, je t'aime aussi, enfin, je t'adore comme ami, ou comme adversaire dans Mario Kart, le soucis c'est que ben, au stade où en on est, t'es beaucoup plus que mon ami, je t'aime, mais pas comme un ami ce coup-ci, j'aimerai ne pas t'aimer, mais c'est impossible, j'y arrive pas... Et regarde, moi, toutes mes amies me détestent, je ne connais pas ma mère, mon frère me parle plus, et pourtant je me plains pas.
Harry me regardait fixement sans pouvoir lâcher un mot, son nez était plein de sang, et ses yeux remplis de larmes...
Je l'ai rejoint sur le canapé et je l'ai pris dans mes bras, moi aussi j'avais envie de pleurer, enfaite lui et moi on est pareil, 2 incompris de la vie.
Salomé : Je ne suis jamais sorti avec un garçon, j'ai toujours cru que Dan m'attendait x)
Harry : S'il ne tombe pas amoureux de toi c'est qu'il n'est pas normal ce type !
Salomé : Hum..
Harry : Je suis désolé
Salomé : De quoi ?
Harry : De t'avoir embrassé hier et aujourd'hui
Salomé : Mais tu m'as pas embrassé aujourd'...
Il se jeta sur moi et m'embrassa, encore une fois. D'abord, je ne le repoussai pas, mais quand il commença à ouvrir la bouche je le repoussai.
Salomé : Il faut que t'arrêtes de m'embrasser toi !
Je suis partie en courant, j'ai été à l'hôpital, voir mon père.
Quand je suis arrivé, il y avait pleins de médecins dans sa chambre, ils étaient en train de pousser une machine, j'allai voir le médecin de mon père.
Salomé : Quesqu'il s'est passé ?
Médecin : Il fait crise cardiaque sur crise cardiaque, le cancer a atteint un stade incurable, il n'en a plus pour longtemps, maximum, 2 mois. Je suis désolé.
Les larmes coulaient à flots sur mon visage, mon père, d'une voix tremblante, m'appela.
Salomé : Quesqu'il y a papa ?
John : Je ne voulais pas te le dire, mais tu mérites de le savoir, ta mère n'a pas disparu.
Salomé : Hein ?
John : Elle est morte. Morte d'un cancer, le même que moi, un cancer des poumons, c'est comme ça qu'on s'est rencontré tous les deux d'ailleurs, dans un hôpital, avant de mourir, elle m'a fait promettre de ne rien te dire, ton frère était plus grand plus mature, il pouvait comprendre, mais toi... Tu étais si jeune, elle a préféré que tu continu à croire que ta mère était toujours là, quelque par.
Ce que je venais d'entendre me fis un choc, je me mis à pleurer de plus belle sur le lit de mon père, tendis qu'il me caressait les cheveux avec sa mains blanche et tremblante.
John : Je t'aime ma grande fille...
Salomé : Moi aussi je t'aime tellement papa, je ne peux pas vivre sans toi !
Nous nous serrâmes dans les bras, je ne pouvais pas m'empêcher de pleurer. Je me suis détaché de lui, et je suis partie en direction de la porte.
John : Où tu vas ?
Salomé : T'as deux enfants papa, alors, tu mérites de TOUS les voir.
Je suis rentré chez moi, quand je suis arrivé, Niall était sur le canapé et les garçons tentaient de le résonner.
Salomé : Niall ! Viens s'il te plait.
Niall : Non
Salomé : Viens avec moi à l'hôpital, l'état de papa devient grave, il est sur le point de mourir !
Niall : Ça fait longtemps qu'il n'est plus mon problème !
Tout le monde était choqué et dévisageait Niall, pour ma part, j'étais très en colère contre lui.
Salomé : T'as raison, et t'es plus le mien non plus.
Je suis montais dans ma chambre en pleurant.
J'en ai marre de toutes ces disputes, je veux que Leila me pardonne, je ne veux pas que mon père meurt, je veux que Niall lui reparle comme avant, mais...
J'aime Harry.
J'EN AI VRAIMENT MARRE DE CETTE VIE TROP COMPLIQUE !
Le lendemain, 13h.
J'ai dormi comme une marmotte, je me suis réveillé vers 12h, je me suis lavé, maquillé (pas beaucoup, j'avais la flemme) et je suis allé en direction de la cuisine pour avaler un paquet de chips bien gras avec beaucoup de calories.
... : Quesque tu cherches ?
Qui vois-je ? Harry, qui se promène en maillot de bain dans la maison avec un paquet de chips à la main qu'il est en train de dévorer. Wow, quel corps de rêve... (Le reste de mes pensées a été censuré pour les âmes sensibles)
JE ME PINCE.
Salomé, arrêtes d'avoir des pensées cochonnes.
Donc, je finis par détourner mon regard, et retourne au placard, en quête de mes chips.
Harry : Tu comptes me reparler quand ?
Je ne l'écoute pas et continues de faire le tour des placards
En fermant le dernier placard, Harry se met à côté de moi et me lance un regard de séducteur en faisant un petit sourire en coin. J'avais envi d'éclater de rire mais je me suis retenu et je lui ai tiré la langue.
Je continus d'ouvrir tous les placards et je soupire en constatant l'absence évidente de chips.
Je me tourne alors vers Harry qui se goinfre de chips on me regardant, et je lui arrache le paquet des mains et par en tapant du pied dans ma chambre.
Quand j'arrive dans ma chambre, j'allume mon ordi et me met sur Twitter.
Harry : (en attrapant le paquet de chips sur mon lit) Mon trésor !
Je l'ai regardé et j'ai levé les yeux aux ciels, et je me suis remis sur mon écran.
Harry a commencé à me lancer des chips sur la tête, puis il s'est mis à côté de moi et a commencé à jouer avec mes cheveux et à me souffler dessus.
Salomé : Arrêtes... Harry arrêtes ! Mais arrêtes putain !
Il ne m'écoutait pas, donc, comme il me soulait à mort, j'ai pris mon oreiller et je lui ai mis un coup sur la tête.
Harry : Ah alors là ma petite, sache que ma vengeance sera horrible !
Salomé : J'aimerais bien voir ça, si tu te bats aussi bien que tu joues à Mario Kart j'ai gagné d'avance ! (je me remets sur l'écran de mon ordinateur) N'importe quoi !
Harry : Quesque c'est ?
Salomé : C'est des fans de vous, elles ont cherché 2 mots pour qualifier chacun de vous, donc, Zayn c'est calme et mystérieux, Louis c'est fun et adorable, Liam c'est sexy et intéligent et Niall c'est mignon et Irlandais, c'est complètement débile ! Le faite qu'on soit Irlandais ce n'est pas une qualité ni un défaut, je suis Irlandaise et ce n'est pas une forme de caractère !
Harry : Ouais t'as raison, et elles mettent quoi pour moi ? ^^
Salomé : Hot et dangereux, je vois que ta réputation ta précédé !
Il me tira la langue et je le poussai sur le lit.
Harry : Oh ! Et ben dis donc, c'est qu'elle s'excite la Salomé ! Grrrrr !
Salomé : N'importe quoi, tu rêves trop !
Harry : On sait jamais, on dit que s'y on y croit dure comme fer, les rêves deviennent réalité.
Il y eu un grand blanc et j'éclatai de rire.
Salomé : T'as regardais La petite sirène ce matin ou quoi ?
Harry : Non hier soir ^^
Salomé : Ok ! (J'éclate de rire) Ca me fait trop chier, je n'arrive pas à te faire la gueule !
Je continuais de parler toute seule et il était en train de fouiller dans mes vêtements o_O
Harry : (en sortant ma robe de bal) Ouuuh ! Mais que c'est moche ça, (il imite Beverly) regardez moi, je suis Beverly Parker, et je ressemble à une grosse meringue ouuuuh !
J'ai lancé un oreiller à la figure d'Harry.
Harry : Hey !!!
Salomé : T'es méchant, c'est cette robe que je vais porter pour le bal...
Harry : Oh non Salomé, tu ne vas pas porter cette horreur ? Pitié !
Salomé : Moi aussi je la trouvé plutôt horrible, mais les filles m'ont dit qu'elle m'allait super bien, mais bon...
Harry : Essaie-là qu'on voit si elle te va bien.
Salomé : ok
J'ai été dans ma salle de bain, j'ai enfilé la robe, et c'est vrai que je suis vraiment ridicule dedans.
Harry : Bon, c'est hideux. T'as pas d'autres trucs ?
J'ai ouvert mon placard et j'ai passé en revue toutes mes robes, je n'avais rien qui pouvait convenir un bal de fin d'année.
Salomé : Je sais ! Dans l'ancienne chambre de mes parents, ma mère devait surement avoir des trucs de soirée...
Nous sommes allés dans la chambre de mes parents, on a commencé à fouiller la garde-robe de ma mère. Elle m'a toujours manqué, je l'avoue. Et maintenant, savoir qu'elle est morte, que je ne la reverrais jamais, ça me fais des nœuds dans l'estomac...
Harry sortais toutes les tenues qui lui semblaient convenables, moi, je suis tombé sur une boite, une boite asses grande, ronde, on dirait une boite à chapeaux des années 50.
Je l'ouvre et dedans il y a une robe, une robe rose vintage, quand je la déplie, une photo tombe par terre.
Harry : C'est qui ?
Salomé : Une photo de ma mère, à son bal de promo.
Je tiens la photo en tremblant, je commence à pleurer.
Harry : Elle était très belle
Salomé : Ouais
Harry : Tu tiens ça d'elle
Je me mets à pleurer et me réfugie dans les bras d'Harry qui me rassure en me serrant dans ses bras.
Harry : Pleure pas Salomé, pleure pas... (Il essuie une larme sur ma joue et m'embrasse sur le front)Hey, tu penses qu'elle irait cette robe-là ?
Je lève la tête et le regarde, il a un sourire magnifique qui à le don de me réveiller – hi hi, je m'en souviens par cœur de sa lettre ^^
J'ai pris la robe et je suis allé l'essayer.
Salomé : Alors ? Comment tu me trouves ?
Harry : Elle ne te va pas très bien mais ce n'est pas de sa faute.
Salomé : Ca à le mérite d'être clair ça au moins.
Harry : Mais non je rigole, t'es magnifique, mais elle est un peu grande non ?
Salomé : C'est ce que j'me disais aussi, mais tant-pis, espérons que Dan va la trouver belle...
Je suis conne. C'est sorti tout seul je n'ai pas pu me retenir, chit. Et là, évidemment, Harry n'a rien dit et a préféré détourner le regard. JE SUIS UNE IDIOTE COSMIQUE !
Je suis tellement habitué à être folle de Dan que j'en oublie que j'aime aussi Harry maintenant, et merde !
Harry : Il a beaucoup de chance en tout cas.
Sur ces mots, Harry est sorti de la chambre tête baissée.
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Donc, ben voici le chapitre 8.
C'est pas le mieux, je l'admets, il est un peu genre tragédie et je suis pas très douée pour écrire les trucs tristounets donc bon... J'espère qu'il vous plaira quand même ! ^^
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