« Le chagrin est comme la maladie: pour les uns, il est bénin;
pour les autres il est aigu. »
Je ne contrôle pas ce qui m'arrive tout comme je ne contrôle pas mes larmes. J'aurai voulu être plus forte, oublier ce qui me fait mal et continuer d'avancer. Au lieu de ça, ma souffrance me ronge malgré mes larmes qui coulent. Mes silences m'isolent de plus en plus et ma douleur me déchire tandis que le monde continu de tourner. J'aurai aimé arrêter le temps, parer les coups en restant fière mais ce n'est pas ce qu'il s'est passé. Je me suis recroquevillée sur moi-même, j'ai oublié qui j'étais et d'où venait le mal pour ne rester plus qu'une coquille vide. Mon âme s'égare dans le néant de mes peurs, mon esprit devient fou au milieu de mes idées noirs et mon coeur brisé ne s'arrête de saigner. Aujourd'hui il n'y a plus de solutions, plus d'espoir ni d'avenir, car il ne me reste plus qu'à disparaître de cette vie qui m'écorche à chaque instants.