Dior est particulièrement connu pour le style « New Look » en 1947. L’expression appartient à Carmel Snow, rédactrice en chef du Harper's Bazaar, qui, voyant les nouveaux modèles, s’exclame : « Dear Christian, your dresses have such a new look ! » (« Cher Christian, vos robes ont un style si nouveau ! »)[réf. nécessaire]. Au lendemain immédiat de l’Occupation, Christian Dior rend à la couture sa part de rêve et redonne aux femmes le goût de plaire et suggérer le désir[réf. nécessaire]. Les notions et les images liées au luxe reviennent sur le devant de la scène après une longue période d’insécurité et d’angoisse. Les collections suivantes surprennent autant que la première, notamment la ligne « haricot vert » où Dior efface les volutes des robes précédentes. Dans les années 1950, il libère la taille avec Ligne H. Sur les conseils d’un ami d’enfance[réf. nécessaire], il lance en même temps que sa maison de couture et sa première collection, une société de parfum. La première fragrance s'appelle Miss Dior. Pour lui, le parfum « est le complément indispensable de la personnalité féminine, c’est la touche finale d'une robe. »[réf. nécessaire] Il part pour les États-Unis à la conquête du marché de la mode dès 1948, soit moins d'un an après le lancement de sa première collection. Il instaure une politique active de diffusion de son nom et de concession de licence. Avec l’aide de Jacques Rouët, son directeur financier bientôt président de la société[réf. nécessaire], il pose les fondations d'un véritable empire. Il institutionnalise la franchise et le dépôt de marque en louant son nom pour griffer des articles fabriqués en gros par des industriels qui lui reversent des royalties. Il ouvre des bureaux de relations publiques à travers le monde et organise des défilés à cette échelle[réf. nécessaire]. Il est le couturier des stars[réf. nécessaire]. En onze ans, son activité s'étend dans quinze pays et assure l’emploi de plus de deux mille personnes.[réf. nécessaire] En 1957, sa maison assure plus de la moitié des exportations de la couture française[réf. nécessaire], et Time Magazine le consacre à sa Une. En octobre 1957, il est foudroyé par une crise cardiaque en Italie, où il séjournait quelques jours pour se remettre en forme. D’aucuns diront qu’il « a été rappelé par Dieu pour rhabiller les anges »[réf. nécessaire]. Il repose à Callian dans le Var.
En février 1947, Christian Dior enflamme littéralement la mode d’après-guerre avec son premier défilé, fruit d'un intense travail de collaboration avec son équipe, dont Pierre Cardin est le premier tailleur. C’est la naissance d’une nouvelle femme, d’une conception radicalement avant-gardiste : taille cintrée, poitrine haute et ronde, épaules étroites, jambes découvertes jusqu’à 30 cm au-dessus du sol. Il leur redonne le goût de plaire, de suggérer le désir. Les notions et les imageries liées au luxe reviennent sur le devant de la scène après une longue période. Il n’hésite pas à se démoder lui-même pour surprendre, notamment avec sa ligne « haricot vert » où il efface les volutes des collections précédentes. Dans les années 1950, il libère la taille des femmes avec Ligne H.
Mannequin habillée d'une robe New Look vintage Christian Dior. Sur les conseils d’un ami d’enfance, il lance, en même temps que sa maison de couture et sa première collection, une société de parfum. La première fragrance s'appelle Miss Dior. Pour lui, le parfum « est le complément indispensable de la personnalité féminine, c’est la touche finale d'une robe. » Visionnaire, il part pour les États-Unis à la conquête de ce marché en plein boom dès 1948, soit moins d'un an après le lancement de sa première collection. le monde, organise des défilés à l'échelle planétaire, il met les radios dans le coup, etc. Il est le couturier des stars. En 1957, sa maison assure plus de la moitié des exportations de la couture française, et Time Magazine le consacre à sa Une. En onze ans, son activité s'étend dans quinze pays et assure l’emploi de plus de deux mille personnes.