Ce monstre impalpable qui ronge, tue, puis dévore,
Transforme une jolie fable en un secret de mort.
300 maîtres étalons sur les rives du Styx,
1000 iniques et folles raisons d’éteindre le phœnix.
Elle tisse des doutes. Tuméfie les sueurs infimes.
Sur cette route la sagesse devient pusillanime.
A vous rendre veule les aveux les plus charmants.
Et même d’être aveugle des feux les plus voyants.
Retrouvailles érigées en craintes d’adieux.
L’amitié, la parole sacrée, devient rancœur.
Communes valeurs, des calomnies d’aguicheur.
Epousailles ! Idée figée sous astreinte des cieux.
Ainsi le non-osé devient un jamais dit.
Les toujours et les promesses se perdent dans l’oubli.
Comme ma rose princesse, et ses larmes, dans la pluie.
Néant mais, j’ t’aimais. Plus qu’infini, définie.
Espoirs de réconciliations sur l’oreiller,
Ne seront que pulsions et songes mal réveillés.
La tendresse inavouée se mue en méfiance,
Le dialogue condamné se meurt en silence.
S’enfuir loin pour te demeurer au plus proche.
Tous deux séparés, penser à toi sous d’autres toits.
Se repentir, prier la lune que tu décroches.
Te savoir consolée, par un autre que moi.
A toi, qui loin là-bas, incarne tout pour moi.
Et moi, droit, loyale victime de mes émois.
De toi, qui pourra dire que tu ne savais pas.
Et moi, te jurer, que j’ai survécu pour toi.
Qui pleure épris ? T’écris d’ici ?
Ma sœur amie ? Mon aimée mie ?
Ni dans ton cœur. Ni dans mon lit !
La fée Louise, elle est partie.
L’aphélie est ma compagnie.
Mon ennemie. Ma seule amie.
Oh exquise flibuste de mon âme si tu es là,
Libère âme moi. Dis-moi juste que tu me crois.